Mathador 


Le jeu Mathador consiste à parcourir un trajet de 63 cases sur un plateau en répondant à deux types de questions :
- des problèmes du type "Le compte est bon", il faut trouver un nombre en utilisant d'autres nombres donnés et les 4 opérations.
- des petits problèmes étonnants, intriguants, distrayants...

Il s'agit donc d'un jeu de société; on peut l'acheter à partir du site Mathador, mais on peut aussi le découvrir en l'utilisant en ligne dans différentes variantes : Variante pour la classe, Mathador, Mathador Junior ou Mathador Kid.
Depuis quelques jours, un nouveau jeu nommé Quatrido est aussi proposé, dans une version de base et dans une version Junior.

La page d'accueil contient l'énigme de la quinzaine :
Comment fabriquer 95 avec 2 ; 2 ; 6 ; 7 et 13 ?
En essayant d'avoir le maximum de points (+ 1 pt, - 2 pts, x 1 pt et : 3 pts).

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Fontenelle et l'invention de l'histoire des sciences 

L'écrivain français Bernard Le Bouyer de Fontenelle est mort, presque centenaire, le 9 janvier 1757.

Simone Mazauric, philosophe et historienne des sciences professeur à l'université de Nancy II, lui consacre son livre "Fontenelle et l'invention de l'histoire des sciences à l'aube des Lumières" (Fayard - septembre 2007 - 390 pages).

Présentation :
"Si Fontenelle (1657-1757) est surtout connu comme l'auteur d'un ouvrage de « vulgarisation scientifique », les Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), on sait généralement beaucoup moins qu'il a exercé durant plus de quarante ans la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, créée par Colbert en 1666. C'est dans le cadre de cette fonction qu'il a rédigé, avec un talent exceptionnel, les Eloges des académiciens décédés et les volumes de l'Histoire de l'Académie royale des sciences, qui constituent les textes fondateurs d'une nouvelle discipline, l'histoire des sciences, que philosophes et savants comme Voltaire, d'Alembert et Condorcet, Montucla et Bailly, pratiqueront à leur tour tout au long du XVIIIe siècle, et dont la pratique s'est depuis lors constamment poursuivie.
C'est cette « invention » de l'histoire des sciences que l'ouvrage de Simone Mazauric se propose de reconstituer."

Le livre peut être commandé sur amazon...

De Fontenelle, on peut lire sur Gallica "Éloges des académiciens; avec l'Histoire de l'Académie royale des sciences en MDCXCIX" (fiche), mais aussi des "Eléments de la géométrie de l'infini" (fiche).

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Un texte, un mathématicien 

Quatre conférences de mathématiques sont organisées par la Bibliothèque nationale de France et la Société mathématique de France à l'attention du grand public, des professeurs du second degré et des lycéens et étudiants au cours de l'année 2009. Elles auront lieu le mercredi à 18h30 à la BNF (site F. Mitterrand, Grand auditorium, Hall Est, Quai François-Mauriac, Paris 13).

Au menu :
- le 21 janvier 2009 : John Nash, des mathématiques au prix Nobel, par Ivar Ekeland
- le 11 février 2009 : Sous le fer à cheval, la plage : Les travaux de Steven Smale, par Viviane Baladi
- le 18 mars 2009 : Georg Cantor et les infinis, par Patrick Dehornoy
- le 8 avril 2009 : Leonhard Euler, ou l'art de donner un sens à ce qui n'en avait pas, par Jean-Pierre Ramis

Plus d'informations sur le site de la SMF ...

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Richard Hamming 

Le mathématicien américain Richard Wesley Hamming est mort le 7 janvier 1998.

Il a défini la distance de Hamming qui permet de quantifier la différence entre deux séquences de symboles.
On lui doit aussi le code de Hamming, code correcteur linéaire qui permet la détection et la correction automatique d'une erreur si elle ne porte que sur une lettre du message.

Pour illustrer l'idée de code correcteur on pourra lire la page "Les chapeaux de Hamming." dans laquelle est établi un lien entre le jeu des chapeaux et les codes correcteurs d'erreurs. Il s'agit d'un TIPE réalisé par des élèves du lycée Saint-Louis.

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Pliage mathématique 


Vu sur Youtube...

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Cantor et la France 

Le mathématicien allemand Georg Ferdinand Ludwig Philipp Cantor est mort le 6 janvier 1918.

Ses travaux sur les ensembles et sur l'infini ont fourni aux mathématiciens un "paradis" qu'ils ne veulent plus quitter, c'est du moins ce que disait David Hilbert.

On trouve sur CultureMath un article d'Anne-Marie Décaillot (Equipe REHSEIS du CNRS, Université Paris-Diderot) intitulé "À la recherche de la genèse du dernier mémoire mathématique de Georg Cantor: Du côté de la correspondance entre Cantor et Franz Goldscheider (lettre du 18 juin 1886)".

Anne-Marie Décaillot a aussi publié "Cantor et la France : Correspondance du mathématicien allemand avec les Français à la fin du XIXe siècle" aux éditions Kimé (septembre 2008 - 342 pages).
Présentation de l'éditeur :
Le nom du mathématicien allemand Georg Cantor (1845-1918) est notoirement lié à ses travaux sur l'infini, qui ont transformé le fondement des mathématiques dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce sont d'autres aspects, relativement méconnus ou peu étudiés, qui sont abordés dans cet ouvrage. Etablis à partir de la correspondance que le mathématicien échange avec les Français, ils permettent d'appréhender sous un angle nouveau la personnalité d'exception qu'est Georg Cantor, d'éclairer de manière inattendue les différentes formes de son activité. Un enjeu majeur de cette activité réside dans l'établissement de relations internationales durables entre mathématiciens. Nous voyons Cantor développer une action spécifique, dans le contexte de crispation qui caractérise les relations franco-allemandes après le conflit de 1870-1871. Cette action est marquée par la préparation du premier congrès international des mathématiciens à Zurich, en 1897. Enjeu philosophique également, puisque ces lettres sont parcourues de réflexions montrant la richesse des conceptions de Cantor en ce domaine. Elles révèlent l'intérêt qu'il porte aux questions métaphysiques, aux débats qui traversent le monde scientifique de son temps et qui touchent les intellectuels catholiques français. Cet intérêt se conjugue de manière surprenante avec celui que Cantor manifeste pour les mouvements occultistes particulièrement actifs en France à la fin du XIXe siècle. Enjeu scientifique enfin, puisque nous voyons Cantor suivre avec attention la diffusion en France de ses principaux textes mathématiques et développer dans sa correspondance un aspect peu connu de son activité scientifique: il concerne la théorie des nombres et l'étude de la conjecture de Goldbach.

On peut commander le livre sur amazon...

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Agrégation avec Linux 

On apprend sur Linuxfr.org que :
"Cette année encore, l'épreuve sur ordinateur pour le concours de l'Agrégation externe de Mathématiques se déroulera sur des machines exclusivement sous Linux et proposera une grande palette de logiciels libres."
Le site agreg.org donne la liste des logiciels utilisables, et surtout rappelle l'existence d'une ClefAgreg, clé USB bootable contenant la plupart de ces logiciels.
On pourra utiliser le "Guide du Calcul avec les logiciels libres" pour s'initier à l'utilisation de la plupart de ces logiciels.

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Le bizarre incident du chien pendant la nuit 

Ce livre (Pocket - septembre 2005 - 345 pages) de Mark Haddon est en quelque sorte le journal de Christopher Boone, un garçon de "quinze ans, trois mois et deux jours" qui adore les mathématiques mais ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue, ne supporte pas qu'on le touche et trouve les autres êtres humains déconcertants.

En lisant le récent et troublant billet de Viviane Baladi "Tous les mathématiciens ne s'appellent pas Lisbeth" paru dans Images des Mathématiques, il m'a semblé que Christopher Boone était atteint du syndrome d'Asperger.
On consulte des spécialistes en cas de dyscalculie, peut être faut-il aussi le faire en cas d'"hypercalculie", c'est à dire quand on est trop fort en maths ?

Extrait du livre :
"M. Jeavons dit que si j'aime les maths, c'est parce que c'est sans danger. Il dit que j'aime les maths parce qu'il faut résoudre des problèmes; ces problèmes sont difficiles et intéressants, mais il y a toujours une réponse claire et nette au bout. Ce qu'il pense, c'est que les maths ne sont pas comme la vie, parce que, dans la vie, il n'y a pas de réponse claire et nette au bout. Je sais que c'est ce qu'il pense, parce qu'il me l'a dit.
C'est parce que Mr Jeavons ne comprend rien aux nombres."

On peut lire le début du livre sur le site des éditions Pocket et le commander sur amazon.

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