Jakob Steiner, un mathématicien romantique ? 

Le mathématicien suisse Jakob Steiner est né le 18 mars 1796.
Ses travaux mathématiques concernent essentiellement la géométrie.
On lui doit le joli théorème de Poncelet-Steiner selon lequel tout point constructible à la règle et au compas peut être construit uniquement à l'aide de la règle à condition que soit tracé dans le plan un cercle avec son centre.
On connait aussi l'arbre de Steiner problème d'optimisation qui a inspiré un sujet pour l'épreuve pratique du bac S (sujet 3 en 2007).

Le texte "Jakob Steiner, un mathématicien romantique ?" (fichier pdf) d'Anne Boyer, tiré des Actes du colloque de Peyresq (1999) "La pensée numérique", permet de mieux connaître Steiner. On y découvre son éducation, ses idées pédagogiques, son comportement plus ou moins asocial et sa pensée mathématique.

Une citation de Steiner issue de ce texte :
"La méthode employée à l'institut de Pestalozzi, consistant à traiter les vérités mathématiques comme des sujets de libre réflexion, m'a amené, alors que j'étais élève, à chercher si possible, à la place des proposition avancées pendant l'instruction, d'autres propositions qui fussent plus profondes que celles que présentaient les professeurs, et bien souvent, j'y arrivais si bien, que les professeurs préféraient mes démonstrations aux leurs."

Le texte d'Anne Boyer se termine par cette phrase étrange :
"Le vieux Jacob Steiner se plaignait à son ami Shläffi de sa fatigue qui l'empêchait de travailler car « lorsqu'il fermait les yeux pour voir, il s'endormait »."
Le secret de la géométrie serait donc de savoir observer les figures en fermant les yeux.
On peut y voir la réflexion provocatrice d'un surdoué (comme Euler), mais aussi l'idée que l'observation, si elle n'est pas accompagnée d'une certaine réflexion, ne mène pas très loin.
Pour terminer, voici un petit exercice :
Fermez les yeux. Vous voyez apparaître un cercle avec son centre, une droite d qui coupe le cercle et un point P. Comment tracer la perpendiculaire à d passant par P en n'utilisant qu'une règle qui est évidemment non graduée ?
C'est possible d'après le théorème de Poncelet-Steiner, toute la difficulté est d'y arriver avant de s'endormir.
On peut aussi aller voir ici...

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Constructions mathématiques en gare de Lyon 


Vu sur Youtube...
Pour sensibiliser le grand public à leur mobilisation contre les réformes préconisées par le gouvernement des enseignants-chercheurs et des chercheurs de l'Université Pierre et Marie Curie Paris 6 donnent des cours «hors les murs». Cette vidéo résume le cours "Constructions mathématiques" donné en gare de Lyon le mardi 9 mars 2009.

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Mathématiques et finances : l'explosion des produits dérivés 


Le site Banque des Savoirs, créé par le Conseil général de l'Essonne, revient sur un thème d'actualité pour le petit monde des mathématiciens en publiant un dossier intitulé "Mathématiques et finances : l'explosion des produits dérivés". Nicolas Bouleau, mathématicien à l'École des Ponts et chaussées, modélise l'évolution du cours des marchés financiers.
"Tout a commencé dans les années soixante-dix, quand la rencontre entre banquiers et mathématiciens a débouché sur une nouvelle façon de gérer certains risques financiers (partie 1). Par voie de conséquence, de nouveaux marchés se sont développés (partie 2). Ces derniers permettent de se protéger contre de nombreux risques mais également... de spéculer avec d'énormes montants en jeu (partie 3)."

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La découverte des infinis 

L'émission Continent Sciences (France Culture - 14h à 15h) de ce lundi 16 mars a pour titre "La découverte des infinis".
Il y sera évidemment question de Cantor qui a montré l'existence d'une infinité d'infinis.
Les invités sont Patrick Dehornoy (Mathématicien, Chercheur Université de Caen) et Martin Andler (Mathématicien. Président d'Animath, et Professeur à l'Université de Versailles-Saint Quentin).

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Victor Vasarely 

Le plasticien français Victor Vasarely est mort le 15 mars 1997.

Il est reconnu comme étant le père de l'art optique ou Op art et a développé son propre modèle d'art abstrait géométrique, travaillant dans divers matériaux mais employant un nombre minimal de formes et de couleurs.

Le samedi 7 mars 2009, une vente au profit de la Fondation Vasarely a eu lieu à l'Hôtel Drouot. A défaut d'avoir pu participer à cette vente, vous pouvez en feuilleter le catalogue et ainsi admirer quelques oeuvres...

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La fête à Fermat 


La 6 ème édition de la fête à Fermat a lieu les 28 et 29 mars 2009 à Beaumont de Lomagne (82).
Il s'agit d'une fête populaire en l'honneur du mathématicien Pierre de Fermat avec conférences mathématiques, ateliers mathématiques et scientifiques, expositions, animations spectacles ... pour petits et grands.
Le programme complet est disponible sur le site de l'association Fermat-Lomagne.

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Wilhelm Bjerknes, le premier monsieur météo 


Le géophysicien, mathématicien et physicien norvégien Wilhelm Friman Koren Bjerknes est né le 14 mars 1862.

Contrairement à ce qu'avaient prévu les astrologues et numérologues américains, Wilhelm Bjerknes n'a pas consacré sa vie à l'étude du nombre pi. Il a été l'un des premiers météorologistes et a aidé à créer la première méthode moderne de prévision du temps basée sur le modèle frontal.

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Tournoi des Villes 

La session de printemps du Tournoi des Villes a lieu ce dimanche 15 mars à Paris et à Lyon pour ce qui concerne la France.
Le Tournoi des Villes est un tournoi mathématique pour les élèves de la quatrième à la terminale. Il a démarré en Russie en 1980 et est devenu réellement international depuis. Aujourd'hui, plus de 100 villes dans 20 pays différents en Europe de l'Est et de l'Ouest, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et en Australie y participent.
On trouve le règlement et les modalités d'inscription sur le site Tournoi des Villes dont la section Archives est une véritable mine d'exercices originaux.

Un exemple d'exercice du tournoi 2007, niveau 4ème, 3ème, seconde :

Anne choisit vingt entiers strictement positifs consécutifs. Elle les recopie bout à bout dans un ordre quelconque en formant ainsi un nouveau nombre. Bertrand fait la même chose de son côté, mais en partant de vingt et un entiers strictement positifs consécutifs. Est-il possible qu'Anne et Bertrand aient obtenu le même nombre ?

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