Le statisticien italien Corrado Gini est né le 23 mai 1884.
On lui doit le coefficient de Gini, une mesure de l'inégalité de revenu dans une société donnée. Sur le diagramme de la courbe de Lorenz (voir image ci-contre), qui donne la richesse cumulée en fonction de la population, si l'aire de la zone entre la diagonale d'égalité parfaite (en pointillés) et la courbe de Lorentz (en gras) est A, et l'aire de la zone à l'extérieur de la courbe de Lorenz est B, alors le coefficient de Gini est A/(A+B).
Corrado Gini est un personnage contrasté :
d'une part il a contribué à l'idéologie fasciste en écrivant "Les bases scientifiques du fascisme",
d'autre part, il a dirigé des études ethnologiques qui ont contribué durant la shoah à sauver une population juive de Lituanie.
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Le mathématicien chinois Chen Jingrun est né le 22 mai 1933.
Considéré comme l'un des mathématiciens chinois les plus importants, il a contribué de manière significative à l'enrichissement de la théorie des nombres.
Ses travaux sur la conjecture des nombres premiers jumeaux, le problème de Waring, la conjecture de Goldbach et la conjecture de Legendre ont fait progressé la théorie analytique des nombres.
En 1966, il a prouvé ce qui est désormais appelé le théorème de Chen : tout entier suffisamment grand est la somme d'un nombre premier et d'un nombre semi-premier (c'est-à-dire un entier qui est le produit d'au plus deux nombres premiers). En 1999, la République populaire de Chine a émis un timbre postal de 80 centimes, intitulé "Le Meilleur Résultat de la Conjecture de Goldbach".
En ce 22 mai, Google Chine lui consacre un logo spécial, à voir ici...
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Le mathématicien américain Theodore John Kaczynski est né le 22 mai 1942.
Il est surtout connu comme étant le terroriste Unabomber qui envoyait des colis piégés et qui a fait plusieurs victimes; arrêté en 1996, il est condamné à la prison à perpétuité.
Selon Kaczynski, la révolution industrielle conduit nécessairement à un ordre économique et politique de plus en plus contraignant qui détruit la nature vierge, réduit la liberté individuelle, transforme l'homme en simple rouage du système technologique, et à court terme détruira l'espèce humaine elle-même.
On peut lire plusieurs de ses essais dans "L'effondrement du système technologique" (éditions Xenia, 2008, 480 pages).
Le livre est disponible sur amazon...
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L'IREM de Lille a organisé les 15, 16 et 17 avril 2009 des journées académiques sur le thème "Mathématiques et interculturalité".
Les conférences données lors de ces journées ont été filmées et on peut les voir sur le site USTL-TV (la WebTV de Lille 1).
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Vu sur Youtube...
Création d'images numériques, un peu de mathématiques et des bons logiciels !!
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Dans le cadre du cycle "Un texte, un mathématicien", Patrick Dehornoy (université de Caen, membre senior de l'Institut universitaire de France) a donné une conférence intitulée "Georg Cantor et les infinis" le 18 mars 2009 à la BNF. On trouve une présentation et le film de cette conférence sur le site de la SMF.
On peut, cette semaine, l'écouter sur la Webradio de France Culture "Les chemins de la connaissance".
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Photo vue sur Flickr...
Le mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique Bertrand Arthur William Russell est né le 18 mai 1872.
Russell est l'un des fondateurs de la logique contemporaine. Son ouvrage majeur, écrit avec Alfred North Whitehead, est Principia Mathematica.
On trouve sur Wikipédia une page bizarrement intitulée "2+2=5" dans laquelle est relatée l'anecdote suivante :
Le philosophe et logicien britannique Bertrand Russell (1872-1970), afin d'illustrer le principe selon lequel n'importe quelle proposition peut être déduite d'une proposition fausse, a eu recours à cette identité mathématique.
À un de ses étudiants en philosophie qui lui demandait :
« Prétendez-vous que de 2 + 2 = 5, il s'ensuit que vous êtes le pape ? »,
Russell proposa la démonstration suivante :
1. Supposons que 2 + 2 = 5.
2. Soustrayons 2 de chaque membre de l'identité. Nous obtenons 2 = 3.
3. Par symétrie, 3 = 2.
4. Soustrayant 1 de chaque côté, il vient : 2 = 1.
5. Maintenant, le pape et moi sommes deux. Puisque 2 = 1, le pape et moi sommes un. Par suite, je suis le pape.
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Le mathématicien français Jacques-Louis Lions est mort le 17 mai 2001.
Ses travaux ont porté essentiellement sur la théorie des équations aux dérivées partielles et leurs applications. Son dynamisme a beaucoup fait pour le développement des mathématiques appliquées en France.
Citation (article du Monde en 1991)
Ce que j'aime dans les mathématiques appliquées, c'est qu'elles ont pour ambition de donner du monde des systèmes une représentation qui permette de comprendre et d'agir. Et, de toutes les représentations, la représentation mathématique, lorsqu'elle est possible, est celle qui est la plus souple et la meilleure. Du coup, ce qui m'intéresse, c'est de savoir jusqu'où on peut aller dans ce domaine de la modélisation des systèmes, c'est d'atteindre les limites.
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