Boole: l'oiseau de nuit en plein jour 

Le logicien, mathématicien et philosophe britannique George Boole est mort le 8 décembre 1864.

Souleymane Bachir Diagne lui a consacré le livre "Boole: l'oiseau de nuit en plein jour" paru aux éditions Belin dans la collection "Un savant, une époque" en 1989.

Présentation :
George Boole (1815-1864) a déclaré avoir eu, de manière fulgurante, l'intuition que les lois de la pensée étaient mathématiques en leur essence. Ainsi est-il parfois arrivé qu'un créateur résume en un instant exceptionnel la genèse de son oeuvre, pensant, sans doute, en toute sincérité, qu'elle lui a été offerte en une révélation. Pourtant cette création par Boole de l'algèbre de la logique n'est pas sans fondements. Son histoire, qui est ici retracée, est contemporaine de celle d'un mouvement : l'école algébrique anglaise, et d'une réforme : la reconstruction de l'édifice logique d'Aristote en une Nouvelle Analytique. George Boole, autodidacte de génie, a utilisé cette nouvelle méthode mathématique pour approfondir les connaissances dans les domaines de la logique, ainsi réformée, et des probabilités. On connaît les algèbres de Boole et ce que leur doit, entre autres, notre «civilisation de l'ordinateur». On connaît moins l'homme dont ces algèbres porte le nom et le projet qui leur donna naissance. Cette biographie contribue à nous faire découvrir l'un et l'autre.

On peut encore commander ce livre sur amazon...

Lien permanent  |  Lien relatif
Leopold Kronecker 


Le mathématicien et logicien allemand Léopold Kronecker est né le 7 décembre 1823.

Il s'est opposé aux travaux de Georg Cantor sur l'infini, estimant qu'ils manquaient de rigueur. Selon lui l'arithmétique et l'analyse devaient être fondées sur les entiers naturels; citation :
"Dieu fit les nombres naturels; tout autre est l'oeuvre de l'homme."
Il a laissé son nom au symbole de Kronecker, ainsi qu'au produit de Kronecker. On lui doit aussi le théorème de Kronecker qui affirme que tout groupe abélien fini est isomorphe à un produit direct de groupes cycliques.

Lien permanent  |  Lien relatif
C'est beau les maths ! 


Les mathématiques sont parfois utilisées par des artistes et permettent de réaliser des oeuvres de grande beauté dans les arts graphiques, mais aussi en littérature ou en musique. On pourra se référer aux documents suivants :
- Mathématique et art, à propos d'une exposition qui a eu lieu à Paris en 2007
- Les mathématiques de Raymond Queneau, où vous pourrez retrouver quelques-uns de ses célèbres Cent mille milliards de poèmes.

Cependant les mathématiques ont aussi une beauté qui leur est propre. Si en sciences physiques ou en sciences naturelles on apprécie une théorie dans la mesure où elle représente plus ou moins fidèlement la réalité, c'est à dire dans la mesure où elle est plus ou moins vraie, cela n'est pas possible en mathématiques, puisque tout y est vrai, par construction. Il n'y a pas de degré de vérité mathématique plus ou moins grand, ce qui est mathématique est vrai, ce qui n'est pas vrai n'est pas mathématique. Les mathématiciens sont donc amenés à évaluer leurs travaux à partir d'autres critères et la beauté, même s'ils ont un peu de mal à la définir, fait partie de ces critères.
De façon un peu provocatrice, Hermann Weyl déclarait : "Mon travail a toujours cherché à concilier vérité et beauté, mais lorsque j'avais à choisir entre l'une et l'autre, généralement je préférais la beauté."

L'article "Beauté mathématique" de Wikipédia essaie d'éclairer ce que les mathématiciens peuvent entendre par beauté quand ils parlent de leur matière. Mais le sujet est loin d'être clos. Il a même donné lieu cette année à la publication de deux livres :
- "Esthétique et mathématiques : Une exploration goodmanienne" de Caroline Jullien (PU Rennes - juillet 2008 - 274 pages); voir sur amazon...
- "L'étrange beauté des mathématiques" de David Ruelle (Odile Jacob - octobre 2008 - 224 pages); voir sur amazon...

Lien permanent  |  Lien relatif
Pierre Boutroux 


Le mathématicien et historien des sciences français Pierre Léon Boutroux est né le 6 décembre 1880.

Son oeuvre la plus connue est "Les Principes de l'analyse mathématique : exposé historique et critique", qui présente un panorama complet des mathématiques de son temps. On peut la lire sur Gallica...
Il a aussi écrit "L'idéal scientifique des mathématiciens dans l'antiquité et dans les temps modernes", qu'on peut lire sur Gallica. Un réédition par les éditions Gabay en mai 2000 est encore disponible sur amazon...

Lien permanent  |  Lien relatif
Les maths de l'agent secret 


Quels sont les débouchés offerts par les études en maths ?
Le ministère de la défense nous donne une réponse à laquelle on ne pense pas (ou ne veut pas penser): on peut devenir agent secret!
En effet, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le service de renseignement extérieur français, propose désormais aux étudiants en mathématiques des stages de fin d'études au sein de ses équipes de recherche et développement.
Outre ces stages, la DGSE engage un vaste plan pluriannuel de recrutement de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens.

Lien permanent  |  Lien relatif
Louis Poinsot 

Image vue sur Flickr.

Le mathématicien français Louis Poinsot est mort le 5 décembre 1859.
Il est connu pour ses contributions à la mécanique rationnelle.
Il a laissé son nom aux polyèdres étoilés réguliers appelés solides de Kepler-Poinsot.

Lien permanent  |  Lien relatif
Compter en 1619 


L'émission Impatience de la Radio Suisse Romande consacre, ce jeudi 4 décembre, une chronique au livre "Compter en 1619" qui vient de paraître aux Presses Polytechniques et Universitaires Romandes.
"Un livre d'arithmétique publié à Berne en 1619 a été découvert par hasard sur l'étalage d'un brocanteur genevois.
Au hasard de ses déambulations sur le marché aux puces de Plainpalais à Genève, Alain Schärlig, historien du calcul, a découvert il y a quelques temps ce livre rarissime d'un auteur tombé dans l'oubli."

On peut commander le livre sur amazon...

Lien permanent  |  Lien relatif
Omar Khayyam, le poète mathématicien 

L'écrivain et savant persan Ghiyath ed-din Abdoul Fath Omar Ibn Ibrahim al-Khayyam Nishabouri, plus connu sous le nom d'Omar Khayyam, est mort le 4 décembre 1131.

Mathématicien, il a écrit ses "Démonstrations de problèmes d'algèbre" de 1070. Il s'intéresse aux équations cubiques et il emploie des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement.

Poète, il a écrit des "Rubayat", ce qui signifie "Quatrains".

Fais en sorte que ton prochain n'ait pas à souffrir de ta sagesse.
Domine-toi toujours. Ne t'abandonne jamais à la colère.
Si tu veux t'acheminer vers la paix définitive,
Souris au Destin qui te frappe, et ne frappe personne. 

Mon coeur m'a dit: "Je veux savoir, je veux connaître !
Instruis-moi, Khayyâm, toi qui as tant travaillé !"
J'ai prononcé la première lettre de l'alphabet, et mon cœur m'a dit :
"Maintenant, je sais. 
Un est le premier chiffre du nombre qui ne finit pas..." 

Lien permanent  |  Lien relatif

Précédent Suivant