Merci et au revoir 

Il y a exactement 2 ans, le 13 juin 2007, paraissait le premier billet de Blog à Maths, intitulé "Bonjour".
J'étais loin d'imaginer à ce moment là tous les développements qu'allait connaître ce blog. Et surtout le rôle thérapeutique qu'il allait avoir; j'ai du faire face à de gros problèmes de tuyauterie cardiaque et le fait de chercher une note quotidienne pour le blog m'a permis de m'évader dans le monde imaginaire des mathématiques. Je suis revenu à une vie à peu près normale, au moins au niveau professionnel, et je pense que je n'aurai plus le temps de faire vivre ce blog. J'espère simplement que la période des vacances scolaires me laissera le temps de transformer Blog à Maths en un Almanach mathématique, pour le mois de septembre.
A tous les lecteurs, fidèles ou occasionnels, de Blog à Maths, je dis aujourd'hui merci, et au revoir.

Lien permanent  |  Lien relatif
Prix Ig Nobel et mathématiques 

Certains se demandent parfois si les mathématiques doivent être considérée comme une véritable science. Le fait qu'il n'y ait pas de prix Nobel de mathématiques renforce leurs doutes. Je pense pour ma part qu'on peut considérer les mathématiques comme une science à part entière, puisqu'elle est comme les autres sciences capable de donner lieu à des prix Ig Nobel.
L'Ig Nobel Prize est un prix parodique décerné à des personnes ayant accompli des performances particulièrement remarquées mais inutiles, ridicules ou nuisibles. Les prix sont présentés à l'université Harvard avec le patronage de la revue d'humour en science Annals of Improbable Research.

Voici ceux recensés dans l'article Prix Ig Nobel de Wikipédia.
2006 Mathématiques : Nic Svenson et Piers Barnes, de l'organisation australienne du Commonwealth pour la science et la recherche, pour leur calcul du nombre de photos qu'il est nécessaire de prendre pour être (presque) certain que personne dans une photo de groupe n'aura les yeux fermés.
2002 Mathématiques : K. P. Sreekumar le feu G. Nirmalan (Inde) pour leur rapport analytique « estimant la superficie totale de l'éléphant indien ».
1998 Statistiques : Jerald Bain de l'hôpital du Mont Sinaï à Toronto et Kerry Siminoski de l'université d'Alberta pour leur étude mesurée, « La relation entre taille, pointure et longueur du pénis ».
1994 Mathématiques : l'Église baptiste sudiste de l'Alabama, mesureurs mathématiques de moralité, pour ses estimations comté par comté du nombre de citoyens d'Alabama destinés à l'enfer sans repentir.
1993 Mathématiques : Robert Faid de Greenville, Caroline du Sud, fidèle voyant en statistiques, pour avoir calculé les chances exactes (710 609 175 188 282 000 contre 1) que Mikhaïl Gorbatchev soit l'Antéchrist.

Lien permanent  |  Lien relatif
Simon Plouffe et le nombre pi 

Le mathématicien canadien Simon Plouffe est né le 11 juin 1956.

Il a découvert la formule de Bailey-Borwein-Plouffe qui permet de calculer le n-ième chiffre après la virgule de pi en base 16 sans avoir à calculer les précédents.
Il est également le co-auteur de l'Encyclopédie électronique des suites entières et l'Inverseur de Plouffe est une page web qui contient plus de 215 millions de constantes mathématiques.

Pour l'anecdote, Simon Plouffe a détenu en 1977 le record Guinness de mémorisation des décimales de pi, avec 4 096 décimales. Il en avait mémorisé 4 400, mais en a récité seulement 4 096 parce que « c'est un beau nombre » (4 096 = 2^12).

Lien permanent  |  Lien relatif
Mathématiques à venir 2009 


Le colloque "Mathématiques à Venir 2009" se tiendra les 1 et 2 décembre 2009 à la Maison de la Mutualité à Paris. Il comprendra cinq conférences mathématiques accessibles aux non-spécialistes, des tables rondes et des animations.

On peut en avoir un avant-goût en consultant les archives du colloque de 1987 dont le thème était : Quels mathématiciens pour l'an 2000 ?
On peut télécharger les actes de ce colloque au format pdf.

Extrait :
Les mathématiques connaissent depuis quelques décennies une croissance accélérée - point n'est besoin de rappeler la place des mathématiciens français dans cette histoire. Ce développement a certes été induit par une dynamique interne, dans laquelle les "grands problèmes" ont joué et continuent de jouer un rôle déterminant. Cependant cela ne doit pas faire oublier la part qu'ont prise à cet essor les questions que les mathématiciens se sont laissé poser par les autres
disciplines : loin d'être une boîte à outils achevée, les mathématiques se font dans les réponses qu'elles tentent de donner et puisent, à l'occasion, leur inspiration dans les disciplines qui les interrogent. Cela est toujours vrai de la physique, de la biologie, de l'informatique... Le bilan qui suit le confirme. Il est plus nouveau que cela le soit dans les domaines économiques et industriels. Sans doute, l'informatique a-t-elle fourni aux mathématiques les moyens de cette nouvelle interaction. Toujours est-il que, sans plus se limiter à participer aux avancées théoriques d'autres domaines, les progres des mathématiques en viennent maintenant à pouvoir déterminer la réalisabilité de tel ou
tel projet.

Lien permanent  |  Lien relatif
Vladimir Smirnov 

Le mathématicien russe (soviétique) Vladimir Ivanovitch Smirnov est né le 10 juin 1887.

Il a conçu le test de Kolmogorov-Smirnov, un test d'hypothèse utilisé pour déterminer si un échantillon suit bien une loi donnée connue par sa fonction de répartition continue, ou bien si deux échantillons suivent la même loi.

Mais il est surtout connu en France pour son Cours de Mathématiques Supérieures en 5 Tomes (Editions Mir Moscou); son approche des thèmes par des exemples pris dans le domaine de la Physique rend son cours concret et très clair sur des sujets souvent difficiles.

Lien permanent  |  Lien relatif
Un joli problème 

Un prof de maths pose le problème à sa classe de seconde dans laquelle un élève consciencieux demande de l'aide à son oncle prof de maths qui, intrigué, présente le problème à ses collègues dont je fais partie.
Voilà pour les sources.
Passons à l'énoncé, bref, limpide et déroutant :

Un point est distant de 3, 4 et 5 cm des 3 sommets d'un triangle équilatéral.
Quelle est l'aire du triangle équilatéral ?


Lien permanent  |  Lien relatif
Revue d'histoire des sciences avec Persée 


Persée est un programme de publication électronique de revues scientifiques en sciences humaines et sociales.
On y trouve :
- 71 revues présentes sur le portail
- 225 278 documents diffusés
- 87 841 articles scientifiques en texte intégral
- 14 007 versions sonores d'articles

On notera la présence de l'intéressante "Revue d'histoire des sciences" avec 198 numéros allant de 1947 à 2003.
En ce 8 juin, anniversaire de la naissance de Caspar Wessel (1745-1818), signalons l'article "Caspar Wessel et l'introduction géométrique des nombres complexes" dans le volume 12 paru en 1959.

Lien permanent  |  Lien relatif
Terrassé par les maths 

Vu sur Flickr...
Sometimes, when I understand it, math is really cool. The other 85% of the time, I feel like this about it.

Lien permanent  |  Lien relatif

Suivant