Le jeu et les apprentissages mathématiques, par Sylvie Kirchmeyer, est un article en ligne des Cahiers pédagogiques concernant l'enseignement en maternelle.
L’auteure témoigne ici de la façon dont on peut construire des situations d’apprentissage où les connaissances mathématiques sont mises en jeu... dans tous les sens de l’expression. Trois jeux sont présentés successivement avec l’analyse de leurs répercussions en termes d’apprentissage.
Le mathématicien allemand Richard Dedekind est né le 6 octobre 1831. Il est surtout connu pour ses coupures de Dedekind qui permettent de définir les nombres réels à partir des nombres rationnels.
Le mathématicien bohémien Bernard Bolzano est né le 5 octobre 1781. Il a oeuvré à une présentation plus solide des mathématiques. On lui doit le théorème de Bolzano, cas particulier du théorème des valeurs intermédiaires enseigné en terminale.
Le numéro 412 d'octobre 2007 de la revue La Recherche propose un dictionnaire des idées reçues en science. A propos des mathématiques, on trouve les deux idées suivantes : - Les propositions vraies sont démontrables. - Les nombres sont une construction de l'esprit humain.
Gustave Flaubert a sans doute été l'un des premiers à s'intéresser aux idées reçues. Dans son Dictionnaire des idées reçues, il avait soigneusement noté, en face du mot mathématiques : « dessèchent le coeur ».
Le site tatoufaux.com s'intéresse lui aussi aux idées reçues, et en particulier à la bosse des maths.
Terminons avec deux citations : La première issue d'un site intéressant sur certaines idées reçues : "A l'idée reçue passe partout: «Qui peut le plus peut le moins!» cette réponse cinglante: Pas d'accord: je connais des gens très très cons et qui ne peuvent pas l'être moins ..."
La seconde due à Denis Guedj : "Les idées reçues, c'est ce qui rend les gens idiots. Une idée reçue, c'est comme si vous vous habillez avec des affaires qui ne sont pas les vôtres. Chacun d'entre nous doit essayer d'avoir une pensée propre. Ça ne veut pas dire qu'elle doit être totalement différente de tout le monde, mais mon boulot, c'est de fabriquer une pensée. Et une idée reçue, justement, c'est quand j'achète n'importe quoi."
Le 4 octobre 1957 l'URSS mettait en orbite Spoutnik 1, le premier satellite artificiel de la Terre.
C'était le début de la conquête de l'espace, mais par un effet colatéral, cela provoqua aussi la réforme des mathématiques modernes.
"En pleine guerre froide, le lancement de Spoutnik 1 par les Soviétiques provoqua un véritable traumatisme aux États-Unis, où il fut comparé par plusieurs journaux à une forme de Pearl Harbor technologique. Afin d'améliorer les compétences scientifiques de la population et de rattrapper les ingénieurs soviétiques, réputés très bons mathématiciens, un ensemble de réformes de l'école américaine, portant principalement sur le niveau primaire (grade school), fut décidé. Dès le début des années 60, la nouvelle méthode de formation fut aussi adoptée par les pays d'Europe de l'Ouest. En particulier, elle fut adoptée au Royaume-Uni, en France, en Allemagne de l'Ouest..."