Le mathématicien américain Paul Richard Halmos est mort le 2 octobre 2006.
Il défendait la thèse que les mathématiques sont un art de création et que les mathématiciens sont des artistes, non pas des calculateurs.
Il estimait aussi que le coeur des mathématiques se trouve dans ses problèmes. C'est ce qu'il essaie de montrer dans son livre "L'algèbre linéaire en problèmes" réédité cette année par les éditions Cassini.
Présentation :
Paul Halmos utilise pour enseigner l'algèbre linéaire la méthode qui a fait le succès de Problèmes pour mathématiciens, petits et grands : d'abord intéresser le lecteur, exposer la situtation, poser la question précise dont la réponse permet de la débloquer. Ensuite, donner, si nécessaire, une indication. Enfin, pour être sûr que tout est bien compris, donner une solution complète.
On peut commander le livre sur amazon...
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Le site Diophante met en ligne chaque mois :
- les problèmes du mois
- un casse-tête
- des problèmes ouverts
Ce mois-ci, trois ans et demi après son lancement, le site Diophante a doublé de volume et met désormais à la disposition des internautes plus de 800 problèmes et récréations mathématiques.
Pour le mois d'octobre, sont proposés les problèmes aux doux titres suivants :
Concaténations en tous genres, Fermat à un chouia près, Ne pas s'emballer...dans les emballages,
Retour à la fourmilière, Non fiat lux, Pour le plaisir des macarons de Montmorillon.
Voici Retour à la fourmillière :
Après une journée laborieuse, la fourmi rousse et la fourmi noire prennent le chemin du retour, chacune en direction de sa fourmilière. Leurs deux trajectoires sont rectilignes et à tout instant chaque fourmi garde sa vitesse et sa direction. A un certain moment, elles sont à une distance d > 0 l'une de l'autre, 17 secondes plus tard, cette distance est de 87 cm. 18 autres secondes après, cette distance est ramenée à 75 cm. Encore 70 secondes après, elles sont à 65 cm l'une de l'autre. Vont-elles se rencontrer ? Si oui, à quel moment ? Si non, quelle est la plus courte distance qui les séparera ou les a séparées ?
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Vu sur curiosphere.tv :
"Les mathématiques représentent une matière fascinante pour les uns, angoissante pour les autres. Les Éditions du Kangourou et curiosphere.tv souhaiteraient que cette discipline devienne un plaisir et vous proposent des informations, des conseils, des quiz et les résultats de l'année pour vous aider à préparer, avec vos élèves, le prochain concours qui aura lieu en mars 2009."
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Du 23 septembre au 23 novembre, à Strasbourg, le Vaisseau propose une exposition et des ateliers autour des mathématiques.
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Il s'agit d'un livre de Claude Brézinski aux éditions L'Harmattan (25 juillet 2007 - 220 pages - ISBN-10: 2296039006).
Présentation dans l'Avant Propos :
Beaucoup de savants ont eux-mêmes cherché à analyser le fonctionnement de leur esprit et décrit le processus qui mène à la découverte scientifique, le chemin qui les a conduit vers le succès. C'est ce chemin que nous essayons d'éclairer ici en nous fondant sur leurs témoignages. On verra que les diverses phases qui conduisent à la découverte de phénomènes nouveaux ou à leur interprétation, à l'élaboration de concepts ou de théories auxquels personne n'avait songé auparavant, que cette succession d'étapes est pratiquement la même quelle que soit la discipline scientifique concernée. Cette voie est également celle suivie dans la création artistique ou littéraire. Il y a naturellement plusieurs sortes de chercheurs, plusieurs types de pensée comme il y a plusieurs styles en peinture ou en musique. Mais il existe cependant une unité profonde qui permet de dégager un chemin commun pour le processus inventif.
On peut lire des extraits sur Google-Livres ou commander sur amazon...
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Annonce lue sur DLFP :
Chaque année ESUG (European Smalltalk User Group) organise une rencontre internationale autour du langage Smalltalk pour les industriels, universitaires, chercheurs du domaine.
En marge des conférences, un concours d'innovation technologique est organisé. Le logiciel de géométrie dynamique Dr. Geo II a reçu la médaille d'or.
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Le mathématicien allemand Ernst Steinitz est mort le 29 septembre 1928.
Il est l'un des fondateurs, avec Hilbert et Hensel, de l'algèbre axiomatique moderne.
On lui doit une "Théorie algébrique des corps" et il a laissé son nom au théorème de Steinitz : Tout corps commutatif admet une clôture algébrique.
Selon Didier Nordon (voir Preuve mathématique), Ernst Steinitz, devenu fou, défia Dieu aux échecs... et lui laissa un coup d'avance !
Ce qui est à la source d'une bonne blague de physicien :
« Les mathématiciens sont orgueilleux ; les physiciens le disent, les mathématiciens le prouvent. »
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Le mathématicien flamand Adriaan van Roomen, francisé en Adrien Romain, latinisé en Adrianus Romanus est né le 29 septembre 1561.
Il s'est intéressé au calcul de pi et des tables trigonométriques.
Dans son premier ouvrage scientifique intitulé «Ideae mathematicae primasive methodus polygonorum» paru à Anvers en 1593, il est le premier à faire un emploi systématique de notations abrégées comme sin(A + B).
C'est aussi dans ce livre qu'il défie les mathématiciens de son temps de résoudre une équation du 45e degré :
45x - 3795x3 + 95634x5 - 1138500x7 + 7811375x9 - 34512075x11 + 105306075x13 - 232676280x15 + 384942375x17 - 488494125x19 + 483841800x21 - 378658800x23 + 236030652x25 - 117679100x27 + 46955700x29 - 14945040x31 + 3764565x33 - 740259x35 + 111150x37 - 12300x39 + 945x41 - 45x43 + x45 = C , avec
Le mathématicien français François Viète fut le premier à résoudre cette énigme.
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