Euler, ou l'art de donner un sens à ce qui n'en avait pas 

Dans le cadre du cycle "Un texte, un mathématicien", Jean-Pierre Ramis (Professeur à l'université de Toulouse, membre senior de l'Institut universitaire de France) a donné une conférence intitulée "Leonhard Euler, ou l'art de donner un sens à ce qui n'en avait pas", le 8 avril 2009 à la BNF.

On trouve une présentation de cette conférence sur le site de la SMF.
On peut, cette semaine, l'écouter sur la Webradio de France Culture "Les chemins de la connaissance".

Lien permanent  |  Lien relatif
John George Kemeny et le BASIC 

Le mathématicien américain John George Kemeny est né le 31 mai 1926.

Il a développé, en 1963, le langage de programmation BASIC (Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code), avec Thomas Eugene Kurtz au Collège de Dartmouth, pour permettre aux étudiants ne travaillant pas dans des filières scientifiques d'utiliser les ordinateurs.

Le langage BASIC a donné lieu à de nombreux dialectes (GW-Basic, QBasic, Turbo Basic, Visual Basic, SmallBasic, FreeBasic, TI Basic). Les macros des suites bureautiques sont souvent écrites dans un dialecte Basic, par exemple OooBasic pour OpenOffice.

Pour les nostalgiques, un programme en Basic...

10 INPUT "Quel est votre nom"; NOM$
20 PRINT "Bonjour "; NOM$
30 INPUT "Combien d'étoiles voulez-vous"; NOMBRE
40 FOR I = 1 TO NOMBRE
50 ETOILE$ = ETOILE$ + "*"
55 NEXT I
60 PRINT ETOILE$
70 INPUT "Voulez-vous plus d'étoiles"; ETOILE$
80 IF LEN(ETOILE$) = 0 GOTO 70
90 ETOILE$ = LEFT$(ETOILE$, 1)
100 IF (ETOILE$ = "O") OR (ETOILE$ = "o") THEN GOTO 30
110 PRINT "Au revoir ";
120 FOR I = 1 TO 200
130 PRINT NOM$; " ";
140 NEXT I
150 PRINT

Lien permanent  |  Lien relatif
Incroyables machines 

Vu sur Google Vidéo...

Ces machines me font penser à cette phrase de Descartes tirée du Discours de la méthode 2ème partie :

Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avoient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connoissance des hommes s'entresuivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir de si éloignées auxquelles enfin on ne parvienne, ni de si cachées qu'on ne découvre.

Lien permanent  |  Lien relatif
Les mathématiques de l'astronomie avec Tangente 

Le numéro 128 (2^7) de la revue Tangente, daté mai-juin 2009, nous invite à faire de l'astronomie, ce qui est normal en cette année 2009 proclamée année mondiale de l'astronomie. Evidemment, il s'agit ici d'étudier l'usage des mathématiques en astronomie: on ne pèse pas une galaxie avec une balance, mais on peut essayer de le faire avec des mathématiques.
Ce numéro s'intéresse aussi aux savants et mathématiciens venus du froid, Sophus Lie, Niels Henrik Abel, Axel Thue...
Enfin quatre pages intéressantes nous présente Mikhaïl Gromov (prix Abel 2009) et quelques-uns de ses travaux géométriques.

Lien permanent  |  Lien relatif
Frank Drake et son équation 


L'astronome américain Frank Drake est né le 28 mai 1930.
Initiateur du projet SETI de recherche d'une intelligence extraterrestre , il a créé l'équation de Drake afin de tenter d'estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact.

Il y a quelques jours Futura-Sciences publiait un article intitulé "Seti@home fête ses 10 ans et est menacé de disparition" dans lequel on lit :
Après l'équivalent de plus de deux millions d'années de temps d'analyse effectuées sur des ordinateurs personnels de près de 5,2 millions d'internautes, aucune trace d'un signal radio émis par une civilisation extraterrestre n'a encore été trouvée.

Lien permanent  |  Lien relatif
Equivalents du prix Nobel en mathématiques 

Il n'y a pas de prix Nobel en mathématiques et on se demande parfois quel prix récompensant des travaux mathématiques peut être considéré comme l'équivalent d'un prix Nobel. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est le ministère des Finances qui nous fournit une réponse à ce délicat problème. En effet les sommes perçues pour des récompenses internationales de niveau équivalent au prix Nobel ne sont pas imposables.

L'article 39 A de l'annexe II au code général des impôts fournit donc la liste des récompenses internationales de niveau équivalent au prix Nobel dans les domaines littéraire, artistique ou scientifique :
a. Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel ;
b. Le prix Turing pour l'informatique ;
c. Le prix Pritzker pour l'architecture ;
d. Le prix Abel et la médaille Fields pour les mathématiques ;
e. Le prix Crafoord pour l'astronomie et les mathématiques, les géosciences et les biosciences et les travaux sur la polyarthrite ;
f. Les prix Wolf pour l'agriculture, l'art, la médecine, la physique, la chimie et les mathématiques ;
g. Les prix Balzan dans la catégorie des lettres, sciences morales et arts et dans la catégorie des sciences physiques, naturelles, médicales et mathématiques ;
h. Le Japan Prize en sciences ;
i. Les prix Lasker pour la recherche médicale ;
j. Les prix Gairdner pour la recherche médicale.

Source : LegiFrance.gouv.fr...

Lien permanent  |  Lien relatif
Frank Nelson Cole et la factorisation de M67 

Le mathématicien américain Frank Nelson Cole est mort le 26 mai 1926.
Le Prix Frank Nelson Cole a été créé en son honneur.

Il est connu pour avoir factorisé le nombre de Mersenne 2^67-1 (ou M67) en 1903.
Alors qu'il devait faire une conférence devant les membres de l'American Mathematical Society, Cole alla, sans un mot, calculer la valeur de M67 jusqu'à obtenir
147 573 952 589 676 412 927.
Il alla ensuite à l'autre bout du tableau calculer, toujours à la main,
193 707 721×761 838 257 287
et obtint le même résultat.
Puis il retourna à sa place toujours sans prononcer la moindre parole. Cette prestation d'environ une heure de calculs sans commentaires fut reçue par une standing ovation. Plus tard, Cole admit que cette factorisation lui avait pris "trois ans de dimanches".

Aujourd'hui il suffit d'utiliser Wims, par exemple à partir de Labomath, pour obtenir la factorisation de Cole en moins d'une seconde, mais on n'a pas droit à une standing ovation pour autant.
(voir ici...)

Lien permanent  |  Lien relatif
Jeux, TICE et Maths 


Le numéro 15 (mai 2009) de la revue en ligne MathémaTICE est disponible, avec pour thème "Jeux, TICE et Maths".
Quelques titres d'articles :
- Des mathématiques en jouant : les attrape-souris du Matou matheux
- Jeux et TICE, un Cheval de Troie idéal pour entrer dans les mathématiques ?
- Jouer dans Kidimath
- Le Comité International de Jeux Mathématiques, la culture et les jeux
- Les jeux "sérieux" : Peut-on apprendre des mathématiques en détruisant des zombies ?
- MaThS à GoGo & ToKe'MaThS : des jeux mathématiques sur ordinateur
- Quand la valise de Maths à modeler s'ouvre...
- Sangaku, des problèmes ouverts de géométrie du collège au lycée ?
...
MathémaTICE nous rappelle aussi les 6 conférences données à la Cité des Sciences d'octobre à décembre 2004 sur le thème "Jeux mathématiques" et qu'on peut (re)voir ou (ré)écouter à partir des pages "Les Conférences de la Cité".

Lien permanent  |  Lien relatif

Précédent Suivant