Il s'agit d'une exposition montrant comment les mathématiques essaient de répondre aux problèmes de notre société : optimiser, estimer, prévoir, construire, ... L'équipe qui a accueilli cette exposition à Lyon en 2006 a réalisé un magnifique dossier (pdf, 73 pages, 4Mo) disponible en téléchargement.
Le jeu de société Mathable est une sote de scrabble qui se joue avec des nombres à la place des lettres. "Le principe est de placer les pièces de son chevalet à la suite de 2 pions déjà posés en respectant la règle suivante : le pion posé doit être le résultat d'une des 4 opérations élémentaires des 2 pions précédents." Ce jeu, édité en 1997, n'était plus disponible; le site jeuxsoc.free.fr vous propose de le construire vous même en fournissant un modèle à découper. Sinon, le jeu vient d'être réédité par la société Bojeux.
Il est célèbre pour avoir donné naissance à l'Encyclopédie avec Denis Diderot et pour ses recherches en mathématiques sur les équations différentielles et les dérivées partielles. Il a énoncé le théorème de d'Alembert (tout polynôme de degré n possède exactement n racines) et le critère de d'Alembert pour la convergence des séries numériques.
Citation : Allez en avant, et la foi vous viendra.
"A l'occasion du 3ème salon du Livre d'Histoire des Sciences et des Techniques organisé cette année autour du thème "L'HISTOIRE DE L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNIQUE", LA TETE AU CARRE invite HELENE GISPERT, historienne des sciences qui nous racontera la grande réforme des programmes du lycée au tout début du XXe siècle." Emisssion intéressante qui montre qu'enseigner les sciences n'a pas toujours été une évidence.
L'auteur de ce livre, Anne Siety, est titulaire d'un DESS de psychopathologie clinique et s'est spécialisée dans le domaine de la psychopédagogie des mathématiques. Elle pose le problème du blocage en mathématiques, quand l'acharnement pédagogique (explications répétées, exercices en série) s'avère de peu d'utilité. L'idée est qu'il faut permettre à chaque élève de puiser en lui même (corps et imaginaire) les ressources qui lui permettront de trouver du plaisir à faire des mathématiques.
Ce qui me laisse perplexe, c'est que cela aboutit à des considérations psychanalytiques surprenantes : - "le refus du corps, par exemple l'interdiction de compter avec les mains, s'apparente de manière inconsciente, à une interdiction de la masturbation" - "certaines erreurs en mathématiques rappellent ce que Freud nous dit des rêves : ils sont les réalisations voilées de désirs refoulés" - l'abstraction des mathématiques serait à mettre en relation avec la séparation et l'interdit de l'inceste. Difficile pour le prof de maths que je suis de suivre sur cette voie.
Le mathématicien italien Eugène Beltrami est né le 16 novembre 1835. Dans son article intitulé "Essai d'interprétation de la géométrie non euclidienne", il exhiba un modèle concret de la géométrie non euclidienne de Lobatchevsky et János Bolyai et la relia à la géométrie riemannienne. Le modèle de Beltrami consiste en une pseudosphère (aussi appelée surface de Beltrami), surface engendrée par révolution de la tractrice autour de son asymptote.
On pourra consulter les pages consacrées à la peudosphère sur cabri.net.