
Le mathématicien Hans Freudenthal est né le 17 septembre 1905.
Il a oeuvré pour l'ouverture de l'enseignement des mathématiques "pour tous". Une médaille lui doit son nom : la médaille Hans-Freudenthal récompense un ensemble de travaux de recherche en didactique des mathématiques d'intérêt majeur sur un thème précis."
On trouve sur le site )i(interstices, une page présentant l'incroyable problème de Freudentahl où savoir qu'un autre ne sait pas peut nous aider à savoir !
Enoncé
On choisit deux entiers X et Y, avec 1<X<Y et X+Y<=100. On indique à Patricia le produit P de X et Y. On indique à Sylvie la somme S de X et Y.
Le dialogue est alors le suivant :
1. Patricia : « Je ne sais pas quels sont les nombres X et Y. »
2. Sylvie : « Je savais que vous ne connaissiez pas X et Y. »
3. Patricia : « Eh bien alors, maintenant, je connais X et Y. »
4. Sylvie : « Eh bien, moi aussi je les connais maintenant. »
À vous de trouver X et Y.
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Le mathématicien allemand Georg Friedrich Bernhard Riemann est né le 17 septembre 1826.
Ses travaux ont eu une grande influence sur les mathématiques. Il a laissé son nom aux surfaces de Riemann, à la sphère de Riemann, à l'intégrale de Riemann, à l'hypothèse de Riemann, aux sommes de Riemann...
Dans son article "Sur le nombre de nombres premiers inférieurs à une taille donnée" on trouve sa célèbre hypothèse de Riemann sur les zéros non triviaux de la fonction zêta; elle fait partie des fameux 23 problèmes de Hilbert, n'a toujours pas été démontrée et fait l'objet d'un prix de 1 million de dollars.
On peut trouver cet article dans ses Oeuvres mathématiques (Editions Gabay, septembre 1992, 450 pages) disponibles sur amazon...
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Dans l'espace d'échanges de son site, l'APMEP nous invite à débattre de la place des mathématiques dans la réforme des lycées projetée par le gouvernement.
"Le 1er octobre 2008, l'APMEP est reçue par Jean Paul de GAUDEMAR responsable de la mise en oeuvre de la réforme du lycée. Pour l'instant le seul texte qui donne officiellement des orientations sur la future structure du lycée est le discours de Xavier DARCOS dont vous trouverez un extrait ci-dessous. Les interprétations de ce texte sont multiples.
- Quelle lecture en faites-vous ?
- Où situez-vous les mathématiques dans ce canevas ?"
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Image trouvée ici.
On peut en savoir plus sur Calvin & Hobbes ici...
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Le mathématicien français Jean-Pierre Serre est né le 15 septembre 1926.
Considéré comme étant l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, il a reçu la médaille Fields en 1954 et le prix Abel en 2003.
Après sa thèse dans le domaine de la topologie algébrique, il a effectué des travaux fondamentaux en théorie des nombres et géométrie algébrique.
On peut lire quelques articles de Jean Pierre Serre numérisés sur Numdam.
La revue Images des Mathématiques (2006) contient un article de Michel Broué intitulé "Jean-Pierre Serre et le métier de mathématicien". En voici un extrait que j'ai trouvé intéressant.
"Nulle part mieux que dans le travail de Serre n'apparaissent à la fois le caractère concret des mathématiques et l'étonnante efficacité de l'abstraction, la dialectique permanente de la théorie et de la pratique que fournissent les mathématiques. Leur caractère concret : Serre connaît un par un les objets mathématiques, les nombres, les groupes, les espaces, il les connaît sous beaucoup d'angles, de plusieurs points de vue, ils lui sont familiers, il connaît leurs particularités et parfois même leurs pathologies ; mieux que quiconque il sait que les mathématiques étudient des objets qui sont ce qu'ils sont, qui ne dépendent ni de notre bon vouloir ni de ce que nous voudrions qu'ils soient. Mais mieux que quiconque aussi il sait, lorsque cela devient nécessaire, prendre le recul, l'envol, monter sur la montagne pour regarder loin et voir globalement : c'est à cela qu'il utilise l'« abstraction » et les outils des mathématiques. La théorie, chez Serre (elle est parfois grandiose, toujours pertinente, et toujours élégante) ne vient que lorsqu'elle s'impose naturellement ; elle n'est jamais là a priori, jamais comme un but en soi. Si on peut l'éviter, on l'évite ; sinon, alors, on la fait belle, forte, soignée, lisse, et son efficacité en découle.'"
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La régionale Ile de France de l'APMEP propose le numéro 138 (septembre 2008) de ses "Chantiers de Pédagogie Mathématique".
On y trouve un article intitulé "Introduction des probabilités en 3e : quels enjeux ?". Un extrait :
"Passés les premières inquiétudes et l'inconfort à prendre en charge un enseignement pour lequel on n'a pas une vision claire, pas de recul, peu de ressources et, au mieux, une formation universitaire qui est en net décalage avec les enjeux didactiques du secondaire, il est finalement apparu pour beaucoup d'enseignants, après une première année de pratique, que cette introduction à l'aléatoire aurait parfaitement sa place dès le collège."
On y apprend aussi l'organisation du Concours 2008-2009 : T'as un problème ?.
"Ce concours en direction des élèves et étudiants des académies de la région parisienne a pour objectifs :
- d'inciter les élèves à s'investir dans une résolution de problème et à se familiariser avec une démarche de recherche avec l'aide de leurs professeurs ;
- d'encourager l'utilisation, dans toute leur variété, des outils mathématiques disponibles à chaque niveau d'enseignement ;
- de valoriser l'aptitude à présenter son travail de façon esthétique et synthétique."
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Le mathématicien français Pierre Vernier est mort le 14 septembre 1637.
Il est l'inventeur de l'instrument de mesure qui porte son nom : le vernier.
Le vernier fonctionne de la manière suivante :
- la partie fixe du pied à coulisse est graduée en millimètres (mm), de manière classique ;
- la partie coulissante comporte un trait, appelé ici « trait principal », permettant de lire cette valeur (précise donc au mm près) ;
- la partie coulissante comporte aussi une réglette de neuf autres traits, gradués de 1 à 9, et séparés de 0,9 mm (le trait 0 est le trait principal).
- le trait du vernier qui est en correspondance avec un des traits de la partie fixe (quel qu'il soit) donne le chiffre des dixièmes de mm.
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L'émission Du grain à moudre (France Culture) du vendredi 12 septembre 2008 à 18h30 avait ce titre aguichant : L'enseignement des maths à l'école fabrique-t-il des nuls ?
Pour répondre à la question, deux spécialistes : Stella Baruk (Professeur de mathématiques et chercheur en pédagogie) et Jacques Moisan (Doyen des groupes des mathématiques à l'Inspection générale).
On peut les écouter pendant une semaine...
On peut aussi lire l'article "Stella Baruk, le goût des maths, une affaire de langue" sur LeMonde.fr.
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