Il est surtout connu pour son travail en topologie, entre autres le théorème du point fixe qui porte son nom.
Il fut l'un des principaux artisans de la théorie des mathématiques intuitionistes : les mathématiques sont intuitives et ne peuvent pas être purement hypothético-déductives.
Le livre "Intuition et intuitionisme" de Jean Largeault (Vrin 2002) présente les idées de Brouwer (il contient en annexe la traduction de deux de ses textes). On peut en lire des extraits sur Google-Livres ou le commander sur amazon.
On peut découvrir cette nouvelle géométrie dans les pages personnelles d'André Brouty qui propose un exposé intéressant intitulé Les géométries non euclidiennes.
Autre moyen de s'initier à la géométrie non euclidienne, le livre de Karine Pérez et Alain Magen "Manipulations élémentaires de géométrie non-euclidienne avec le logiciel CABRI" publié aux éditions Publibook (octobre 2008); il s'agit du fruit de travaux présentés à l'Institut de recherche sur l'enseignement des mathématiques de Guadeloupe sur l'exploration de modèles de géométrie hyperbolique à l'aide d'un logiciel de géométrie plane. Le livre est accessible avec des connaissances mathématiques de niveau lycée, mais sans connaissance préalable ni en géométrie hyperbolique, ni sur l'utilisation du logiciel.
On peut en lire des extraits sur Google-Livres et le commander sur amazon...
Les mercredi 26 et jeudi 27 novembre 2008, a eu lieu le colloque "Avenir de l'enseignement des mathématiques" organisé par l'Inspection Générale de Mathématiques. On peut trouver quelques documents sur le site du colloque, parmi lesquels : - la conférence de Gilles Dowek sur le thème "Mathématiques et informatique" intitulée "L'infini à la loupe : les nombres ordinaux". - le compte-rendu d'une session consacrée au thème d'actualité "Mathématiques, Banque, Finance et leurs métiers".
On peut aussi trouver un compte-rendu sur le site du Café Pédagogique...
Le mathématicien français Jean Alexandre Eugène Dieudonné est mort le 29 novembre 1992. Il fut l'un des membres fondateurs du groupe Bourbaki en décembre 1934, et resta un de ses moteurs pendant de nombreuses années. Dans son livre "Pour l'honneur de l'esprit humain", il constate que la conception des mathématiques du commun des mortels est en général erronée. Citation : Comme tout le monde a pris contact avec les mathématiques par le calcul numérique à l'école primaire, l'idée la plus répandue est qu'un mathématicien est quelqu'un qui est un virtuose de ces calculs.... Mais la plus fallacieuse des conceptions courantes est que, tout en étant submergés par les progrès que les médias leur décrivent à satiété dans toutes les autres sciences, nos contemporains restent presque tous persuadés qu'il n'y a plus rien à trouver en mathématiques, et que le mathématicien se borne à enseigner le legs des siècles passés.
Dieudonné essaie alors de faire comprendre ce que sont les mathématiques en expliquant ce que font les mathématiciens, les problèmes qu'ils se posent et les idées qu'ils inventent pour les résoudre. Citations : Il y a toute une partie importante des mathématiques, qui a pris naissance pour fournir des modèles aux autres sciences, et il n'est pas question de la minimiser. Mais elles ne constituent certainement pas plus de 30 à 40% de l'ensemble des mathématiques contemporaines. ... La raison principale qui pousse un mathématicien à faire de la recherche, c'est la curiosité intellectuelle, l'attrait des énigmes, le besoin de connaître la vérité.
Le mathématicien américain Elbert Frank Cox est mort le 28 novembre 1969. Il est connu pour être le premier noir américain à avoir obtenu, en 1925, un doctorat de Mathématiques; on peut le considérer comme étant une sorte d'Obama des Maths. Comme personne n'était convaincu de la validité d'un doctorat accordé à un noir, même en mathématiques avec une thèse portant le doux titre de "Polynomial solutions of difference equation", il dut montrer qu'une université étrangère acceptait de lui fournir un poste en relation avec son titre. On le refusa en Angleterre et en Allemagne, mais une université japonaise l'accepta. Il a ensuite exercé comme professeur dans des collèges pour noirs, puis à partir de 1947 à l'Université Howard connue pour accepter des étudiants sans distinction de race, de couleur ou de croyance.