L'Europe mathématique 

Peut-on dire que bien avant que naisse l'idée d'Europe économique ou politique existait une Europe scientifique et mathématique, faite d'échanges et de correspondances, parfois de controverses et de rivalités ?

Le livre "L'Europe mathématique" est une suite d'articles (écrits en français ou en anglais) essayant de comprendre la constitution concrète des mathématiques européennes, dans le temps, de l'antiquité classique aux nations modernes, et dans l'espace, de l'Extrême-Orient aux centres fluctuants de l'Europe géographique.
Il est divisé en 3 parties :
- Les origines des mathématiques européennes
- L'Europe mathématique à ses frontières
- A l'intérieur de l'Europe mathématique

"L'Europe mathématique" est paru en 1996 aux éditions MSH. On peut le feuilleter sur Google-Livres ou le commander sur amazon...

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Algorithme glouton 

Un algorithme glouton est un algorithme qui suit le principe de faire, étape par étape, un choix optimum local, dans l'espoir d'obtenir un résultat optimum global.

Par exemple, dans le problème du rendu de monnaie (donner une somme avec le moins possible de pièces), l'algorithme consistant à répéter le choix de la pièce de plus grande valeur qui ne dépasse pas la somme restante est un algorithme glouton. Suivant le système de pièces, l'algorithme glouton est optimal ou pas. Dans le système de pièces européen (en centimes : 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100, 200), où l'algorithme glouton donne la somme suivante pour 37 : 20+10+5+2, on peut montrer que l'algorithme glouton donne toujours une solution optimale. Par contre, dans le système de pièces (1, 3, 4), l'algorithme glouton n'est pas optimal, comme le montre l'exemple simple suivant. Il donne pour 6 : 4+1+1, alors que 3+3 est optimal.
Le site Labo Algo donne un exemple montrant que l'algorithme glouton n'est pas optimal pour le problème du voyageur de commerce.

Cet algorithme si joliment nommé m'a d'abord fait penser à la gloutonnerie des banquiers qui recherchent le profit à court terme, et finalement à toutes les politiques à courte vue, qui présentent un choix optimum local comme devant évidemment mené à un résultat optimum global.
Dans le domaine de la pédagogie, c'est la mode de l'évaluation continue qui relève de l'application de l'algorithme glouton. On évalue localement pour pouvoir faire un choix optimum local en tenant pour évident que cela finira par donner un résultat optimum global.

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D'Alembert, Mathématicien des Lumières 

Le numéro 39 (Mai-Juillet 2009) de la revue "Les génies de la science" est consacré à D'Alembert.
- Pour vous, qui est D'Alembert ?
- C'est l'Encyclopédie, mais moins que Diderot. C'est aussi un grand mathématicien du XVIIIe siècle, mais moins qu'Euler.
Voilà, en ramassé, la réponse nue qui ressort d'un petit sondage auprès d'étudiants et d'un public divers cultivé, mais non spécialisé.
...
Alors, qui est D'Alembert ? Grand géomètre aux dires des littérateurs et bon littérateur aux dires des géomètres? Les jugements de l'Histoire sont plus que contrastés et rarement un auteur, surtout scientifique, a suscité des avis aussi tranchés et aussi opposés.

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Euler, ou l'art de donner un sens à ce qui n'en avait pas 

Dans le cadre du cycle "Un texte, un mathématicien", Jean-Pierre Ramis (Professeur à l'université de Toulouse, membre senior de l'Institut universitaire de France) a donné une conférence intitulée "Leonhard Euler, ou l'art de donner un sens à ce qui n'en avait pas", le 8 avril 2009 à la BNF.

On trouve une présentation de cette conférence sur le site de la SMF.
On peut, cette semaine, l'écouter sur la Webradio de France Culture "Les chemins de la connaissance".

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John George Kemeny et le BASIC 

Le mathématicien américain John George Kemeny est né le 31 mai 1926.

Il a développé, en 1963, le langage de programmation BASIC (Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code), avec Thomas Eugene Kurtz au Collège de Dartmouth, pour permettre aux étudiants ne travaillant pas dans des filières scientifiques d'utiliser les ordinateurs.

Le langage BASIC a donné lieu à de nombreux dialectes (GW-Basic, QBasic, Turbo Basic, Visual Basic, SmallBasic, FreeBasic, TI Basic). Les macros des suites bureautiques sont souvent écrites dans un dialecte Basic, par exemple OooBasic pour OpenOffice.

Pour les nostalgiques, un programme en Basic...

10 INPUT "Quel est votre nom"; NOM$
20 PRINT "Bonjour "; NOM$
30 INPUT "Combien d'étoiles voulez-vous"; NOMBRE
40 FOR I = 1 TO NOMBRE
50 ETOILE$ = ETOILE$ + "*"
55 NEXT I
60 PRINT ETOILE$
70 INPUT "Voulez-vous plus d'étoiles"; ETOILE$
80 IF LEN(ETOILE$) = 0 GOTO 70
90 ETOILE$ = LEFT$(ETOILE$, 1)
100 IF (ETOILE$ = "O") OR (ETOILE$ = "o") THEN GOTO 30
110 PRINT "Au revoir ";
120 FOR I = 1 TO 200
130 PRINT NOM$; " ";
140 NEXT I
150 PRINT

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Incroyables machines 

Vu sur Google Vidéo...

Ces machines me font penser à cette phrase de Descartes tirée du Discours de la méthode 2ème partie :

Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avoient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connoissance des hommes s'entresuivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir de si éloignées auxquelles enfin on ne parvienne, ni de si cachées qu'on ne découvre.

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Les mathématiques de l'astronomie avec Tangente 

Le numéro 128 (2^7) de la revue Tangente, daté mai-juin 2009, nous invite à faire de l'astronomie, ce qui est normal en cette année 2009 proclamée année mondiale de l'astronomie. Evidemment, il s'agit ici d'étudier l'usage des mathématiques en astronomie: on ne pèse pas une galaxie avec une balance, mais on peut essayer de le faire avec des mathématiques.
Ce numéro s'intéresse aussi aux savants et mathématiciens venus du froid, Sophus Lie, Niels Henrik Abel, Axel Thue...
Enfin quatre pages intéressantes nous présente Mikhaïl Gromov (prix Abel 2009) et quelques-uns de ses travaux géométriques.

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Frank Drake et son équation 


L'astronome américain Frank Drake est né le 28 mai 1930.
Initiateur du projet SETI de recherche d'une intelligence extraterrestre , il a créé l'équation de Drake afin de tenter d'estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact.

Il y a quelques jours Futura-Sciences publiait un article intitulé "Seti@home fête ses 10 ans et est menacé de disparition" dans lequel on lit :
Après l'équivalent de plus de deux millions d'années de temps d'analyse effectuées sur des ordinateurs personnels de près de 5,2 millions d'internautes, aucune trace d'un signal radio émis par une civilisation extraterrestre n'a encore été trouvée.

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