Ulam et sa spirale 

Le mathématicien américain d'origine polonaise Stanislaw Marcin Ulam est né le 3 avril 1909.

Il aida à développer la théorie qui permit la bombe à hydrogène.
Il a aussi contribué à des études plus pacifiques comme la conjecture de Syracuse (conjecture d'Ulam), la spirale des nombres premiers (spirale d'Ulam), les nombres chanceux.

Lors d'une conférence scientifique en 1963, Ulam se trouva coincé, contraint d'écouter un exposé très long et très ennuyeux. Il passa son temps à crayonner et se mit à gribouiller des entiers consécutifs, commençant par 1 au centre, dans une espèce de spirale tournant dans le sens inverse de des aiguilles d'une montre. Puis, il entoura tous les nombres premiers, et à sa grande surprise, constata que les nombres entourés tendaient à s'aligner le long de lignes diagonales.

L'image suivante illustre ceci. C'est une spirale d'Ulam de 200 × 200, où les nombres premiers sont noirs.


Lien permanent  |  Lien relatif
Sudoku 

Dessin de Jean-André Deledda

Le sudoku est un jeu créé en 1979 qui consiste à remplir une grille 9x9 avec les chiffres de 1 à 9 pour qu'ils ne se trouvent jamais plus d'une fois sur une même ligne, dans une même colonne ou dans une même sous-grille 3x3.
Pour mieux comprendre le jeu vous pouvez regarder la vidéo Cours de Sudoku et surtout vous entrainer en ligne par exemple sur Prise2Tete.

Ce jeu, dont je suis un fan, a bénéficié et bénéficie encore d'un engouement surprenant. Cela se traduit par des études très sérieuses, comme ici ou mais aussi par une pensée profonde de Jacques Attali, l'homme qui a un avis sur tout et qui peut faire un rapport en quelques jours sur n'importe quel sujet, dans un article de l'express: Le phénomène Sudoku.
Ce jeu dit beaucoup de ce que nous sommes: enfants de la 
mondialisation, nomades solitaires en quête d'ordre.

Lien permanent  |  Lien relatif
Paul Cohen 


Le mathématicien américain Paul Joseph Cohen est né 2 avril 1934.

Il est surtout connu pour avoir démontré en 1963 que l'hypothèse du continu était indépendante des axiomes de la théorie des ensembles de Zermelo-Fraenkel, travaux qui lui ont valu la Médaille Fields en 1966.

Lien permanent  |  Lien relatif
Application surprenante de la propriété de Banach-Tarski 
On connaissait depuis longtemps la propiété de Banach-Tarski : il est possible de couper une boule en un nombre fini de morceaux et de réassembler ces morceaux pour former deux boules identiques à la première. A cause de son caractère surprenant, on l'appelle souvent le "paradoxe" de Banach-Tarski. Cela n'enlève pourtant rien à sa réalité, le seul problème étant que le découpage de la boule doit être fait suivant des figures fractales.
Le physicien polonais Tadeusz Rybka de l'université de Wroclaw a écrit une thèse intitulée "Interprétation fractale de la physique quantique" (voir serveur TEL). Ses découvertes lui ont permis de donner une application concrète au paradoxe de Banach-Tarski : il a ainsi réussi à transformer un petit pois en deux petits pois.
La nouvelle de la duplication du petit pois de T. Rybka soulève un grand enthousiasme dans les organisations humanitaires, on y voit évidemment un moyen de résoudre le problème de la faim dans le monde. Il suffit en effet de répéter l'opération 10 fois pour obtenir plus de 1000 petits pois et fournir ainsi un repas.
Dans les milieux autorisés proches du Vatican on se demande si Jésus n'aurait pas utilisé cette même propriété pour procéder au miracle de la multiplication des pains. Certains vont même jusqu'à prétendre que le miracle de la pêche miraculeuse relèverait du même principe, mais l'explication la plus plausible dans ce cas, reste la date particulière liée au début du mois d'avril.

Lien permanent  |  Lien relatif
Alain Connes 


Le mathématicien français Alain Connes est né le 1er avril 1947.

Il a obtenu, en 1982, la Médaille Fields, pour ses travaux sur les algèbres d'opérateurs.

Il est aussi à l'origine de la Géométrie non commutative.
On pourra en savoir plus sur la géométrie non commutative en écoutant la conférence "Un espace non-commutatif engendre son propre temps" donnée par Alain Connes en novembre 2007 ou en lisant son livre "Géométrie non commutative" disponible sur amazon.

Lien permanent  |  Lien relatif
Sophie Germain 


La mathématicienne française Marie-Sophie Germain est née le 1er avril 1776.

En arithmétique, elle nous a laissé le théorème de Sophie Germain (pour tout entier naturel n strictement plus grand que 1, n^4 + 4 n'est pas premier) et les nombres premiers de Sophie Germain.

Elle est aussi connue pour ses échanges avec le mathématicien Carl Friedrich Gauss et pour ses travaux sur l'élasticité des corps.

Lien permanent  |  Lien relatif
Mathématice n°9 

Le numéro de mars 2008, soit le n° 9, de la revue Mathematice est disponible. Le dossier est entièrement consacré à l'épreuve expérimentale au Baccalauréat S.
L'appel lancé il y a quelques semaines a connu un important succès ; ce ne sont pas moins de 10 articles qui composent ce dossier : Géoplan-Géospace, CarMetal, Tracenpoche, Geogebra, Mathenpoche réseau, la calculatrice Classpad de Casio, la calculatrice TI 92 de Texas Instruments, OpenOffice Calc, sont utilisés pour illustrer les sujets posés pour l'expérimentation 2007 ou pour présenter d'autres TP, qui pourraient être mis en oeuvre dans les classes.
...
Lien permanent  |  Lien relatif
René Descartes 


Le mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes est né le 31 mars 1596.

Considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne, il expose ses idées dans le Discours de la méthode. En mathématiques, cela le conduit à écrire La géométrie où il montre l'utilisation des coordonnées qu'on appellera, en son honneur, coordonnées cartésiennes.

On pourra lire La géométrie sur Gallica ou en commandant le livre sur amazon.

Citation :
Ainsi, voulant résoudre quelque problème, on doit d'abord le
considérer comme déjà fait, et donner des noms à toutes les lignes
qui semblent nécessaires pour le construire, aussi bien à celles
qui sont inconnues qu'aux autres. Puis, sans considérer aucune
différence entre ces lignes connues et inconnues, on doit parcourir
la difficulté selon l'ordre qui montre le plus naturellement de
tous en quelle sorte elles dépendent mutuellement les unes des
autres, jusques à ce qu'on ait trouvé moyen d'exprimer une même
quantité en deux façons, ce qui se nomme une équation ; car les
termes de l'une de ces deux façons sont égaux à ceux de l'autre.
Et on doit trouver autant de telles équations qu'on a supposé de
lignes qui étaient inconnues.

Lien permanent  |  Lien relatif

Précédent Suivant